La plus grande éolienne de la planète a commencé à avoir un comportement étrange. On parle de 20 MW plantés au-dessus de la mer. La réglementation de l’énergie éolienne en mer doit préserver les habitats et compter sur la participation sociale pour faire son travail. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit d’une des énergies les plus importantes au monde, surtout dans le contexte de transition énergétique dans lequel nous nous trouvons.
Les projets d’énergie éolienne en mer sont une excellente alternative pour produire de l’énergie propre aujourd’hui, où l’efficacité et la durabilité doivent aller de pair afin de ralentir la progression du changement climatique. Il s’agit d’une source de production d’énergie qui utilise l’énergie éolienne en mer pour générer de l’énergie cinétique. Elle transforme cette énergie en électricité au moyen d’une turbine éolienne à courant continu.
Ce courant est converti en courant alternatif et, par l’intermédiaire d’un transformateur, augmente sa tension pour l’acheminer vers une sous-station électrique. Enfin, il est distribué aux ménages et aux industries. La capacité de production des éoliennes varie en fonction de la hauteur et de la taille des pales du rotor.
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Que se passe-t-il avec la plus grande éolienne de la planète ?
Une puissance de 20 mégawatts (20 MW) est la plus grande éolienne du monde. Il s’agit d’une machine développée par Mingyang, dont le diamètre du rotor est de 260 à 292 mètres. Il convient de noter que le diamètre du rotor est la distance entre l’extrémité d’une pale et l’extrémité d’une autre.
Mingyang Smart Energy a fait une annonce importante qui n’est pas passée inaperçue dans le secteur de l’énergie. Elle a installé son impressionnante éolienne offshore MySE18.X-20 MW à Hainan, en Chine. Selon le fabricant, l’éolienne a une « conception modulaire et légère, avec une puissance flexible allant jusqu’à 20 mégawatts et un diamètre de rotor de 260 à 292 mètres ».
L’éolienne a une capacité suffisante pour exploiter des vents d’une vitesse moyenne de 8,5 mètres par seconde. Elle peut également produire jusqu’à 80 millions de kilowattheures par an, soit l’équivalent de la demande annuelle de près de 100 000 personnes, selon les estimations de Mingyang, qui estime qu’une telle production pourrait permettre d’éviter jusqu’à 66 000 tonnes de CO2. C’est le nombre d’émissions qui seraient rejetées par une centrale électrique à combustible fossile pour produire la même quantité d’électricité. Le modèle MySE18.X-20 MW est conçu pour être installé dans des environnements marins.
Le fabricant asiatique est déjà en train de finaliser les détails d’une machine de 22 MW. Il s’agit du modèle MySE 22MW. Il a été présenté en octobre dernier au China International Exhibition Center (Shunyi Hall) à Beiyin (anciennement Pékin). Il s’agit d’une éolienne dont le rotor a un diamètre de 310 mètres et qui est destinée à être utilisée dans des régions très ventées où la vitesse moyenne du vent est de 8,5 à 10 mètres par seconde.
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Situation actuelle de la plus grande éolienne du monde
L’entreprise chinoise affirme en outre avoir trouvé le bon équilibre pour les pales de l’éolienne. Selon le portail Energías Renovables, Mingyang Smart Energy présente cette partie comme un modèle « adapté à la fois à la fixation sur le fond marin et à l’installation sur des plateformes flottantes ». Elle garantit également que, comme d’autres modèles, elle est « résistante aux typhons ».
Il y a quelques jours, l’entreprise a annoncé que sa plateforme éolienne offshore OceanX à double turbine, qui supporte deux éoliennes de 8 mégawatts, a pu résister aux vents du super typhon Yagi, qui a atteint 245 km à l’heure en son centre et a dépassé les 60 mètres par seconde lorsqu’il a touché terre sur l’île de Hainan.
Bref, le titre de plus grande éolienne de la planète revient désormais à la pièce développée par Mingyang et, contrairement à ce que l’on pourrait penser lorsqu’on parle d’« éolienne », elle est disposée au-dessus de la mer. Alors que la nouvelle continue de se répandre, les organisations environnementales s’expriment sur le déploiement de l’énergie éolienne en mer.
